Romantiques en vie, en vue, en voix et en vol
Les dernières journées: mercredi 28 et jeudi 29 décembre 2016
Un TGV me ramène à Paris, un taxi me dépose devant l'hôtel, une chambre m'attend presqu'au 7ème ciel et me permet de bénéficier d'une vue touresque sur magnique fond de ciel bleu. J'avais craint de devoir déposer mes bagages et de devoir partir sans pouvoir m'installer mais une chambre était dispo à 13 heures et me fut sympathiquement attribuée.
En métro pour le dernier musée du séjour, celui de la Vie Romantique. Je descends à la station Saint-Georges pour la première fois de ma vie et c'est une petit wouaouh qui sort de ma bouche tant le quartier me paraît joli. Je monte la rue Notre-Dame de Lorette quand je prends conscience que j'ai plutôt faim. Un bistro le Bo'Man m'acceuille pour une correcte tartine italienne avec salade et Coca à 14,40 euros. Encore un peu de grimpette et me voilà au musée pour parcourir les salles de l'expo du moment "L'oeil de Baudelaire" et celles de la collection permanente. Au moment de payer les 8 euros du ticket, une folledingo de journaliste arrive derrière moi et demande au chargé de la sécurité si elle peut couper la file car elle est journaliste et ne paie pas. La file, ce sont les personnes en train de payer devant moi et moi. Le monsieur la regarde et lui répond "Quelle file". Du coup, elle piaffe 3 minutes derrière moi !!!
Delacroix, Corot, Ingres, Manet... accompagnaient Baudelaire dans son vécu du Paris des années 1840 et ils sont là... Les collections permanentes occupent la maison d'artiste du peintre Ary Scheffer, bel exemple de construction de ce style du début du XIXème siècle, période couverte par le musée. Un important hommage est rendu à George Sand car le rez-de-chaussée abrite les dons familiaux à la ville de Paris. En été, le jardin fait salon de thé et cela doit être un fort agréable endroit... Ce fut une belle conclusion à mes envies d'oeuvres.
Que fais-je, que fais-je, me dis-je en flânant dans ce joli quartier ? Les magasins - aucune envie, un autre musée - non c'est assez, un tour dans les rues - pfff... Et si, j'allais prendre le thé en haut de la tour Montparnasse. Elle a l'avantage d'êre en proximité de mon hôtel et donc ainsi, je pourrai ensuite rentrer me doucher et me préparer pour aller au spectacle ce soir. Métro, ascenseur et stupeur devant la file des gens ayant eu la même idée que moi. Je me souviens être venue plusieurs fois en ce bar par le apssé et n'avoir jamais attendu. Les temps changent... Au bout de 45 minutes, j'ai droit à une table, étant seule je suis plus facile à caser que les groupes. Je comprends pourquoi cela dure autant. Le bar n'a plus que qqs tables et tout le reste est devenu resto. Il est 17 heures, c'est presque l'apéro plutôt que l'heure du thé ??? Et ce sera une piscine concombre accompagnée de toats au foie gras. Très sympa la piscine...
Je passe par le Monop y prendre des sprats pour les ramener en Martinique, car on m'a dit qu'ils en vendaient et oui. A 20h30, je quitte l'hôtel et m'en vais à Bobino à 5 minutes à pieds, c'est le top d'être en si grande proximité. Une vingtaine de minutes d'attente dans le froid et me voilà assise au premier rang du balcon (56 euros) pour écouter les Franglaises. Le concept consiste à chanter en français des tubes en anglais. La prise de conscience de la bêtise globale des paroles est très drôle et renforcée par la mise en scène. J'ai bien aimé la première partie où les chansons prenaient le dessus, un peu moins la seconde car la mise en scène prenait trop d'importance et il y avait bcp moins de chant. Je me suis bien amusée, j'ai bien ri avec ma voisine et vous recommande cette troupe. Allez, encore un petit plaisir avec une gauffre au sucre, et zou eu lit...
Jeudi matin, je traîne en chambre avant de partir prendre mon bus navette pour Orly. Pour la première fois depuis des annés, je pars du Sud. L'enregistrement se fait ultra rapidement, aucune file d'attente puis je déambule, déjeune, déambule en salle d'embarquement. Le gros avantage par rapport au terminal Ouest c'est la taille et du coup le non entassement dans une micro salle. L'avion d'air Caraïbes est à l'heure. Le vol s'est bien déroulé mais j'ai trouvé l'avion un peu moins confortable que celui de Corsair: sièges plus petits, écrans idem.
Voili, voilou, ce carnet est terminé.
Un grand merci à celles et ceux qui m'ont fait le plaisir de venir déguster une part de Paris-Metz avec moi